En raison d’un problème technique, les délais d’exécution des reproductions sont très ralentis : en cas d’urgence, n’hésitez pas à venir vous-même réaliser des photos sans flash en salle de lecture.
On sait que le divorce fut instauré pour la première fois sous la Révolution française, mais on connaît peu la façon dont on divorçait alors. Des actes trouvés dans les registres de délibérations et les registres paroissiaux de la commune de Saint-Paul-lès-Durance, déposés aux Archives départementales, permettent de suivre les phases de cette procédure et de constater que le divorce révolutionnaire, loin d’être une simple formalité, n’était pas non plus réservé à une population urbaine et aisée.
Comme chaque année, la Foire internationale de Marseille a fermé ses portes à la fin du mois de septembre, pour la 99e fois de son existence. Avant de fêter en 2025 les 100 ans de cette manifestation populaire, nous vous proposons de parcourir, avec quelques documents tirés de nos fonds, l'histoire et des transformations de la foire. Créée à l'origine comme une foire commerciale "à échantillon", permettant aux producteurs de présenter leurs produits et d'enregistrer des commandes pour une multitude de produits, matériels et machines venant de France ou de pays étrangers, elle a évolué au fil du temps pour prendre une dimension sociétale, festive et ludique avec des concerts, spectacles et de nombreuses animations.
Il y a un peu plus de 200 ans, le 16 septembre 1824, le roi Louis XVIII mourait en son Palais des Tuileries. Il a été, au XIXe siècle, le dernier souverain français mort sur le trône. Comme son prédécesseur Napoléon Ier, ses successeurs Charles X, Louis-Philippe et Napoléon III sont en effet tous morts en exil.
Un dossier du fonds du cabinet du préfet des Bouches-du-Rhône est consacré à la façon dont l'adminisitration diffusa la nouvelle de la maladie et de la mort du roi et organisa le deuil officiel. Nous vous proposons d'en décrouvrir quelques documents.
Il y a 500 ans, du 19 août au 29 septembre 1524, se déroula le fameux siège de la ville de Marseille par les troupes impériales de Charles Quint, soit 15 000 lansquenets allemands sous le commandement d’un grand noble français passé à l’ennemi, le connétable de Bourbon. Un siècle après le sac de Marseille par les Aragonais (1423), cette fois, la ville saura se défendre grâce à la résistance des troupes mais aussi des habitants et, dit-on, des habitantes. Les troupes impériales sont obligées de lever le siège au bout de 40 jours.
Moins connu que le débarquement de Normandie (Overlord), le débarquement de Provence (Dragoon) a joué un rôle important pour la libération du sol français et pour l'intensification des combats contre les Allemands sur le front Ouest. Si c'est la 7e armée américaine du général Patch qui débarque le 15 août 1944 sur les côtes varoises, des troupes françaises recrutée suivent dès le 16 août et joueront un rôle crucial pour libérer la Provence. Mais pendant que le débarquement se prépare puis que les armes parlent, une lutte se joue pour contrôler l'autorité civile dans les territoire à libérer, avec pour protagoniste principal le résistant Raymond Aubrac, nommé commissaire de la République pour les territoires libérés du sud-est de la France par le général de Gaulle.
Les Archives départementales conservent l’Album du Château Talabot dit Bastido d’Oou Roucas blanc daté de 1873 et composé de huit vues dessinées d’après nature et lithographiées.
Il nous permet d’évoquer l’itinéraire tout à fait singulier d’une femme qui y vécut et en fut l’héritière, aujourd’hui méconnue, Marie Talabot, née le 15 décembre 1822. Ni demi-mondaine, ni courtisane, cette petite fille pauvre est devenue Madame Talabot, portant ce nom prestigieux avec fierté et élégance, respectant la stricte étiquette et les usages dictés par la haute bourgeoisie. Elle gravit tous les échelons de la haute société du Second Empire puis de la IIIe République, pionnière par son parcours hors du commun dans un siècle où règne l’inégalité des sexes.