19-28 août 1944 : la libération des Bouches-du-Rhône
La libération n’a pas été vécue de façon semblable dans les 119 communes de notre département.
Les troupes alliées débarquées à partir du 15 août sur les côtes varoises avaient atteint le 19 août les frontières du département des Bouches-du-Rhône, alors que les troupes allemandes commençaient à exécuter l’ordre de repli vers le nord de la France qu’ils avaient reçu la veille. Seules les garnisons de Toulon et Marseille avaient pour instruction de tenir le plus longtemps possible face aux Alliés. La Résistance locale, quoique cruellement atteinte entre juin et août 1944, décidait de passer à l’action dès l’annonce du débarquement, guidant les troupes alliées, harcelant les Allemands, libérant parfois des localités avant l’arrivée des troupes.
Ainsi, la libération des communes proches des voies stratégiques (ponts sur la Durance, nationale 7 vers la vallée du Rhône, routes vers Marseille et ses environs, nœuds ferroviaires) ou de celles qui abritaient des activités et infrastructures stratégiques que les résistants tentèrent de défendre contre les destructions allemandes (ports, bases aériennes, industrie) fut plus marquante que celle des communes situées dans un environnement moins exposé. Les plus violents combats entre armées régulières eurent lieu sur la route et aux abords de Marseille (Aubagne, Peypin) et à Marseille même qui sera libérée en dernier, le 28 août 1944.
Nous vous proposons de découvrir les circonstances de la libération dans le département des Bouches-du-Rhône et à Marseille avec deux galeries de documents : la première reproduit le journal rédigé par un témoin direct de la libération de Marseille, récemment donné aux Archives départementales ; la seconde présente une sélection de documents écrits et figurés sur la libération du département.
La libération de Marseille à travers le journal de M. Legros, témoin direct des événements : cliquez ici
Sélection de documents sur la libération du département des Bouches-du-Rhône : cliquez ici