Sur la vague des Jeux - Partie 3 : en plongée

Sur la vague des Jeux - Partie 3 : en plongée

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Sur la vague des Jeux - Partie 3 : en plongée

Les profondeurs sous-marines nourrissent les imaginaires et la curiosité de l’homme. Pourtant, le « monde du silence » est a priori un milieu hostile, auquel les plongeurs doivent s’adapter à l’aide d’équipements spécifiques.

Plus que le scaphandre autonome inventé à la fin du XVIIIe siècle, palmes, bouteilles d’oxygène, masques et combinaisons favorisent l’exploration sous-marine. Des innovations techniques voient le jour dans la région marseillaise entre les années 1930 et 1950 avec des précurseurs comme Jacques-Yves Cousteau, Émile Gagnan ou Georges Beuchat au sein du Groupement de pêche et d’études sous-marines.

Ces innovations profitent à la pêche, aussi appelée chasse sous-marine, mais créent des tensions avec les marins-pêcheurs, ce qui ouvre la voie à un cadre de plus en plus restrictif et réglementé pour cette pratique de loisir.

La plongée sous-marine est principalement pratiquée par des amateurs, mais recouvre aussi des activités professionnelles : biologie, géologie, archéologie et ingénierie. L’une des principales sociétés d’ingénierie sous-marine, la Comex, est ainsi fondée à Marseille en 1962. 

La plongée en apnée ou plongée libre est, quant à elle, une pratique ancienne destinée à pêcher ou ramasser des coquillages. A la fin du XXe siècle, elle devient une activité de loisir ou de compétition, synonyme de quête des profondeurs et de performance extrême.  



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