Le calcul est une invention humaine. Il est la conséquence de la sédentarisation des chasseurs-cueilleurs, du développement de l’agriculture et de l’élevage, et est apparu afin de comptabiliser les biens et les marchandises.
Rapidement, l’homme a utilisé des outils pour l’aider dans cette tâche fastidieuse, répétitive et source d’erreurs. Au début limités à de simples encoches sur un os, jusqu’aux premières machines à calculer mécaniques, les dispositifs se sont progressivement complexifiés et ont gagné en fiabilité. Cette lignée de machines a abouti au milieu du XXe siècle à l’ordinateur, une machine numérique universelle, capable de tout calculer si on lui fournit un programme adéquat.
En 1950, un article visionnaire d’Alan Turing pose la question : « Une machine peut-elle penser ? » Six ans plus tard, en 1956, la première conférence sur l’Intelligence Artificielle (IA) est organisée au Dartmouth College aux États-Unis.
L’IA devient alors une discipline scientifique étudiée dans le monde entier. Vers 1972, Alain Colmerauer et Philippe Roussel développent l’un des tout premiers langages de l’IA à Luminy, Marseille : le Prolog.
Aujourd’hui, avec les réseaux de neurones profonds (Deep Learning) et l’accès à des volumes de données considérables, les applications de l’IA sont utilisées dans pratiquement tous les domaines.
