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De la Redonne à L'Estaque, des ouvrages d'art sur la Côte Bleue

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De la Redonne à L'Estaque, des ouvrages d'art sur la Côte Bleue

Le contexte : la ligne Miramas-L'Estaque

Concédée à la Compagnie du Paris Lyon Méditerranée (PLM) dès 1883, la ligne de Miramas à l’Estaque est construite de 1905 à 1915. Son objectif est d'offir une alternative à la ligne PLM qui longe l'étang de Berre par l'Est et au passage sous le tunnel ferroviaire de La Nerthe à l'entrée de Marseille. Construite sur le flanc escarpé de la chaîne de l’Estaque, la nouvelle ligne nécessite de nombreux ouvrages d’art, édifiés sous la conduite de l'ingénieur du PLM Paul Séjourné. Par sa situation, cette ligne offre de magnifiques points de vue sur la Méditerranée, qui lui ont conféré un intérêt touristique et le nom de "ligne de la Côte bleue". Ouverte en 1915, elle a permis de désenclaver les villages et hameaux du littoral et joue aujourd'hui le rôle de ligne péri-urbaine.

Le commanditaire et l’auteur de l’album de dessins

François Mercier (1858-1920), ingénieur des travaux publics originaire de Tronchet, dans l’Allier, dirige une société de construction spécialisée dans les ouvrages d’art ferroviaires. En 1910, il obtient le marché des sections 7 et 8 de la ligne Miramas-L'Estaque. Son tracé concerne les communes d'Ensuès-La-Redonne (qui à cette époque n'était encore qu'un hameau dépendant du Rove), Le Rove et Marseille (quartier de L’Estaque). Les travaux ont duré cinq ans de 1910 à 1915. C'est une section particulièrement difficile. Sur presque 12 km les difficultés géographiques et techniques se multiplient nécessitant la construction de viaducs, de ponts et de souterrains.

C’est pour François Mercier que Louis Fréchin (1869-19..), dessinateur de la compagnie du PLM,confectionne un album de 12 dessins à l’encre représentant les ouvrages d’art de cette section. Les dessins ont été réalisés depuis la mer. Les planches ont été reliées dans le sens du voyage, du mur de soutènement de La Redonne au viaduc des Riaux à L'Estaque.



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