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Michel de Nostre-Dame, dit Nostradamus

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Michel de Nostre-Dame, dit Nostradamus

Michel de Nostre-Dame, dit Nostradamus (Saint-Rémy-de-Provence, 1503 - Salon-de-Provence, 1566) médecin

Les premières années de Michel de Nostre-Dame, issu d’une famille d’origine juive convertie au catholicisme, sont mal connues. Il quitte Saint-Rémy pour étudier le droit à l’université d’Avignon, puis la médecine à l’université de Montpellier, dont il est diplômé en 1532.

Il part alors exercer la médecine à Agen, puis à Bordeaux, en Languedoc et en Lorraine. Rentré en Provence, il s’intéresse aux épidémies de peste qui frappèrent successivement Marseille, Aix et Salon, proposant essentiellement des remèdes à base de plantes issus de ses recherches sur leurs propriétés.

En humaniste, Nostradamus voyagea en Italie (1548-1549) et, outre la médecine, il s’intéressa à la botanique, à la pharmacologie et à l’astrologie, se déclarant même "astrophile" dans son testament. Il considérait cette science comme un élément déterminant sur la santé, les différentes parties du corps étant selon lui reliées à un astre et en subissant l’influence. Installé à Salon, il commença la rédaction de ses Prophéties sous forme de quatrains réunis en centuries. La publication d’un premier volume à Lyon en 1555 attira sur lui l’attention de Catherine de Médicis qui le fit venir à la Cour où il fut nommé médecin de la famille royale et poursuivit la publication d’almanachs et d’horoscopes. On lui attribue notamment un quatrain prédisant la mort du roi Henri II en 1559.

De retour à Salon, il se consacra à ses activités médicales et à la vie de Salon, participant notamment au financement du canal de Provence construit à la même époque par son ami Adam de Craponne. Il reçut également d’illustres visiteurs, tels le duc de Savoie ou Catherine de Médicis et Charles IX lors de leur tour de France en 1564. À sa mort, il fut inhumé en l’église des Cordeliers de Salon.



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