Max Juvenal

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Max Juvenal

Max Juvenal (Aix-en-Provence, 1905 – Saint-Mandrier-sur-mer, 1985), résistant, homme politique

Maximin dit Max Juvenal est né le 22 novembre 1905 à Aix-en-Provence. Devenu avocat dans sa ville natale en 1929, il s’engage dans le même temps en politique : membre du parti socialiste SFIO dès 1931, il est élu conseiller de l’arrondissement d’Aix en 1934.

Mobilisé comme lieutenant en 1939, c’est après l’armistice de 1940 qu’il décide d’entrer en résistance car il désapprouve le nouveau régime de Vichy. Il devient le chef départemental du mouvement Combat sous le pseudonyme de Maxence et participe à la mise en place de l’Armée secrète (AS) au côté d’Henri Frenay, fondateur du Mouvement de Libération Nationale (MLN) et du mouvement Combat avec Bertie Albrecht.

Fin 1942, un comité de coordination des mouvements de résistance de la zone sud (Libération, Franc-Tireur, Combat) se met en place, présidé par Jean Moulin. Début 1943, c’est la naissance des Mouvements Unis de Résistance (MUR). Max Juvenal en est l’un des responsables régional et départemental pour finalement devenir l’unique chef régional de Combat en janvier 1944. La même année, il participe à la signature des accords de Saretto avec les mouvements de résistance italienne afin de sceller la collaboration de leurs forces militaires et de créer une mouvance franco-italienne de lutte contre le fascisme et le nazisme. Engagé sur le terrain dans des actions de sabotage puis dans les combats de la Libération d’août 1944, il est grièvement blessé à Venelles.

À la Libération, il siège au sein de l’Assemblée consultative provisoire et à la Haute Cour de Justice. Il se réengage en politique et est élu député des Bouches-du-Rhône aux élections législatives d’octobre 1945, inscrit sur la liste SFIO menée par Félix Gouin. Réélu à la députation en 1946 et en 1956, il est par ailleurs président du Conseil général des Bouches-du-Rhône de 1953 à 1955, poursuivant ainsi une brillante carrière politique. Il exerce son dernier mandat politique sous la Ve république à Saint-Mandrier en devenant maire de cette localité du Var de 1970 à 1983. N’ayant jamais cessé son activité d’avocat, il obtient par deux fois la distinction de bâtonnier de l’Ordre des avocats tout en étant membre du Conseil supérieur de la magistrature.



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