Archives départementales

Les lignées notariales

Eyragues

Ce petit bourg compte 1988 habitants en 1765. Quatre notaires se partagent alors la clientèle locale. En 1793, le nombre d’étude est réduit à deux. En 1819, ne subsiste plus qu’une seule étude. La disparition de l’étude de Maillane en 1826 draine une partie de la clientèle de ce village vers Eyragues. Enfin, en 1925, la suppression de l’étude de Graveson bénéficie largement à celle d’Eyragues.

Notaire isolé

Jean CRISTOL (16 janvier 1662-26 octobre 1664) : 382 E 166

Lignée SABATIER-RICHEAUME (1575-1683)

• Louis SABATIER (1575-1598) : 382 E 3-12
• Denis SABATIER (1599-1637) : 382 E 71-76
• Constantin RICHEAUME (1642-2 octobre 1683) : 382 E 130-139
• Lignée MONTEAU-AILHAUD (1578-1792)
• Jean MONTEAU (3 avril 1578-15 janvier 1609) : 382 E 41-70
• Etienne MONTEAU (5 février 1609-16 mai 1643) : 382 E 70, 100-129
• Pierre MONTEAU (4 juin 1643-5 mars 1660) : 382 E 129 ; 141-146bis
• Antoine MONTEAU (7 janvier 1669-20 mai 1671) : 382 E 201
• Jean-Paul BOUSSET (août 1671-mai 1685) : 382 E 202-204
• Jacques ACHARD (5 août 1694-23 août 1735) : 382 E 215-236
• Jean Joseph AILHAUD père (24 mai 1739-12 juillet 1777) : 382 E 251-258
• Jean Joseph AILHAUD fils (26 juillet1777-15 mai 1792) : 382 E 258

Cet office semble clos au 15 mai 1792.

Lignée LISLE-MARTEAU (1645-1818)

• Jean LISLE (16 janvier 1645-10 septembre 1660) : 382 E 147-155
• Etienne LISLE (10 octobre 1664-24 juillet 1680) : 382 E 167-174
• Pierre MOLLARD (14 mai 1686-12 janvier 1730) : 382 E 205-214
• Jean-Maxime PONCIER (mars 1732-avril 1739) : 382 E 248-250
• Jean-Maxime REY (4 décembre 1745-26 octobre 1753) : 382 E 259-260
• Jean-Joseph-Denis MARTEAU (9 décembre 1756-1er juin 1818) : 382 E 260, 273-281, 532-549. L’étude de ce notaire, mort en fonction, est déclarée définitivement éteinte par ordonnance royale du 8 septembre 1841 [3 U 3 1292, à cette date.].

Lignée SAGNIER-CAMBE (1702-1789)

• Jean SAGNIER (mars 1702-octobre 1745) : 382 E 237-247
• Joseph SAGNIER (4 avril 1746-25 janvier 1752) : 382 E 261
• François-Charles CAMBE (1er avril 1756-5 juillet 1789) : 382 E 269-272, 530-531

Cet office semble clos au 5 juillet 1789.

Lignée BROUZET-MAURON (1609-1912)

• Paul BROUZET (24 mars 1609-18 mai 1647) : 382 E 77-100
• Jean-Paul BROUZET (7 juin 1647-11 mai 1666) : 382 E 156-162 et 165
• Etienne BERTRAND (28 mai 1666-29 septembre 1722) : 382 E 165 et 175-200
• François-Joseph BONNERY (28 février l740-1er Juillet 1752)
• François GILLES (30 décembre 1752-6e jour complémentaire an XI (1803) : 382 E 262-268,467-479
• Joseph-Pascal GILLES (2 vendémiaire an XII [1803]-2 mai 1859) : 382 E 480-529, 635
• Marie-Louis-Philippe MORIZOT (9 mai 1859-29 avril 1884) : 382 E 635-655
• François-Gabriel LAUGIER (18 mai 1884-27 octobre 1900) : 382 E 655-669
• Auguste-Louis MAURON (16 avril 1901-1912) : 382 E 670-680. Son exercice, de 1912 à 1920, est encore conservé dans l’office d’Eyragues.
• Paul-Joseph MOUNON.Il est nommé le 27 décembre 1920 et prend la suite de Louis-Auguste MAUTON décédé. Son exercice est encore conservé dans l’office d’Eyragues.

Graveson

Graveson compte 1159 habitants en 1765. Deux notaires se partagent alors la clientèle du village. Après 1806, ne subsiste plus qu’une étude. Elle est supprimée en 1924 et rattachée à celle d’Eyragues.

Notaire isolé

Antoine SPELIT (octobre 1577-12 mai 1615) : 382 E 13-40

Lignée CRESPIN -RAOULX (1569-1806)

• Guillaume CRESPIN (1569-1615) : 382 E 282-308
• Etienne CRESPIN (1616-20 janvier 1627) : 382 E 309-314
• Son activité se poursuit à Saint-Rémy.
• Charles GUIGNARD (26 août 1627-septembre 1663) : 382 E 325-337
• Guillaume GUIGNARD (5 novembre 1663-22 mai 1664) : 382 E 343
• Esprit GUIGNARD (23 mai 1664-1706 ?) : 382 E 344-353
• GUIGNARD ? (1709-30 décembre 1738) : 382 E 354-358
• Louis RAOULX (12 janvier 1745-15 septembre 1777) : 382 E 376-379
• Pierre RAOULX (29 septembre 1777-1806) : 382 E 379, 580-584

Lignée MERCURIN-MERCURIN (1607-1924)

• Jacques MERCURIN (janvier 1607-1646) : 382 E 315-324
• Paul MERCURIN (14 novembre 1650-1664) : 382 E 338-340, 342
• Henri MERCURIN I (10 mars 1669-1692) : 382 E 359-363
• Pierre-François MERCURIN (4 janvier 1704-24 décembre 1718) : 382 E 364-365
• Henri MERCURIN II (1733-7 décembre 1757) : 382 E 366-370
• Henri MERCURIN III (13 décembre 1757-1780) : 382 E 370-375
• Paul-Henri MERCURIN (17 avril 1785-19 juin 1815) : 382 E 550-566
• Paul-Elzéard AUTARD (19 novembre 1816-8 octobre 1842) : 382 E 567-579
• Charles-Cyprien AUTARD (1844-12 novembre 1846) : 382 E 585-586
• Laurent-Honoré-François MERCURIN (15 novembre 1846-12 novembre 1860) : 382 E 586, 589-601
• Louis FERRAND, notaire à Châteaurenard et substitut (24 novembre 1860-16 mai 1861) : 382 E 601-6012
• Louis-Joseph-Benoit-Marie MERCURIN (10 juillet 1861-28 avril 1865) : 382 E 602-606
• Paul-Henri-Auguste MERCURIN (7 mai 1865-24 août 1924) : 382 E 606-633

Notariat supprimé et rattaché à celui d’Eyragues

Notariat d’Eyragues et de Graveson - Notaires de Mollégès et de Noves.

A une époque ancienne, lorsque les minutiers étaient encore dans l’étude d’Eyragues, un incendie a détérioré maints registres. C’est ainsi que l’exercice de Denis SABATIER (1599-1637) a été sérieusement endommagé (382 E 71-76). Il en est de même de ceux de Louis SABATIER (1575-1598) et de Constantin RICHEAUME (1642-1683) dont les minutiers ne sont guère mieux lotis (382 E 3-12 et 382 E 130-139). L’incendie a également très endommagé les deux articles de reconnaissances de la seconde moitié du XVIe siècle (382 E 1-2), au point de les rendre illisibles.

Les recueils d’actes sont en grande majorité des minutiers. Toutefois, le notaire de Graveson, Guillaume CRESPIN, qui entame son exercice en 1569 ne rédige des minutes qu’à partir de 1578. Encore faut-il remarquer que ses protocoles se prolongent jusqu’en 1581 et que la suite ininterrompue de ses minutes ne commence que l’année suivante.

Les notaires d’Eyragues et de Graveson n’ont pas toujours constitué des volumes séparés de tables. Toutefois, cet inconvénient est partiellement corrigé par l’existence de tables en fin de registre ou en fin de chaque année à l’intérieur d’un minutier.

Ces tables sont majoritairement établies par patronyme. On en trouve toutefois établies par prénom pour le seul Antoine SPELIT de Graveson jusqu’en 1596. L’année suivante, ce notaire adopte l’ordre alphabétique par patronymes.

On trouve également des tables chronologiques, particulièrement à partir de l’époque révolutionnaire.

Le classement initial ainsi que celui du premier supplément avaient fait l’objet d’un répertoire numérique. Les notariats de Graveson et d’Eyragues avaient certes été soigneusement distingués mais les exercices notariaux se suivaient dans un ordre approximatif et sans suite. A la faveur du dernier versement, le classement a pris la forme d’un inventaire méthodique qui restitue la cohérence des lignées notariales de chacune des deux composantes essentielles de la sous-série. En tête de chacune d’elles figurent les rubriques qui sont autant de clefs pour la recherche des actes.

En dehors des notariats d’Eyragues et de Graveson figurent quelques minutiers de notaires de Mollégès et Noves. La sous-série est également riche en documents issus de divers greffes qu’occupaient les notaires. Ces documents sont placés à la fin de chaque notariat. Enfin, des articles communs à l’ensemble de la sous-série ou pour lesquels l’origine est incertaine sont placés en fin d’inventaire.

Table de concordance

Le présent travail a permis de grouper des articles, aboutissant ainsi à générer de nombreuses cotes vacantes. Le tableau de concordance ci-après en dresse la liste.

Ancienne cote : 382 E 395 - Nouvelle cote : 110 E EE 2

Ancienne cote : 382 E 414 - Nouvelle cote : 157 E 1 G 18

Ancienne cote : 382 E 399 - Nouvelle cote : 6 B 1662

Cotes vacantes : 82 E 439-440, 382 E 459-460 et 382 E 588.

Documents perdus :

382 E 208 : MOLLARD Pierre : table (octobre 1693-septembre 1697) ; actes et minutes (1696-1697).

382 E 409 : MERCURIN, notaire à Graveson, bail de la Veuve HILAIRE à VIDAU de Graveson (novembre 1777)

382 E 173 : LISLE Etienne, notaire à Eyragues : minutes (avril-août 1676).

3 U 3 1292, à cette date.