Notice descriptive

378 E- Etude Durand-Gueriot / Toussaint / Leroy / Gregoire / Toussaint-Vautier (Martigues)

  • Présentation du producteur

    Notaires de Châteauneuf-lès-Martigues (1603-1716)

    On dénombre une seule lignée.

    • Claude LOMBARD (29 décembre 1603-23 juillet 1634) : 378 E 319-334
    • Pierre LOMBARD (19 août 1634-7 décembre 1649) : 378 E 487-494
    • Jean-Claude LOMBARD (10 juillet 1661-1683) : 378 E 611-613
    • Jean-François BLEYMET (16 février 1684-9 septembre 1716) : 378 E 676-678

    Notaires isolés de Martigues ou ne pouvant se rattacher sûrement à une lignée (1429-1654)

    Un certain nombre de notaires itinérants, ayant exercé à Martigues, sont classés dans la sous-série 304 E (notaires aixois) pour le XIVe siècle jusqu’au début du XVIe siècle. Le notaire Laurent SALONI apparaît également en 1464 (310 E 1).

    • Jean PREPOSITI [PREVOT] (1429-1433) : exercice perdu. Ce notaire officiait auparavant à Saint-Rémy-de-Provence.
    • Léonard DEDONS (1458-1461) : 378 E 1
    • Jean LEZARD (1468-1474) : exercice perdu
    • Jean PIN [ou LEPIN] (1471-1483) : exercice perdu
    • Imbert de MONNAY (1472-1503) : 378 E 2-6
    • Pierre CHARAUD (1482) : exercice perdu
    • François ISNARD (1489-1500) : 378 E 7-10
    • Ce notaire exerçait auparavant à Arles.
    • Claude FERRAND (1497-1507) : 378 E 21-23
    • Honorat HUGONOT (1519-1521) : 378 E 33. Il officie à Martigues, Jonquières, Marignane, etc.
    • Antoine GUIGNARD (1520-1521) : 378 E 34
    • Nicolas SPITALIER, notaire à Marignane, et Alexandre RIPERT, notaire à Martigues (1522-1523) : 378 E 36
    • Jean MONGIN (1551-1574) : 378 E 77-96
    • Claude RIVIERE (1583-1612) : 378 E 803. Seul document conservé de son exercice : une table alphabétique par prénoms.
    • Antoine PONS (17 mai 1617-8 novembre 1650) : 378 E 419-430. Son fils François PONS est bien reçu à sa suite mais ne semble pas avoir exercé jusqu’au rachat d’un autre office. Il figure ainsi dans la lignée CORDIER-WATTON à partir du 30 septembre 1657 et jusqu’au 17 août 1708 (378 E 582-609).
    • Aymé CHAUDY (24 mai 1617-27 septembre 1654) : 378 E 431-446

    Union des notaires de Martigues (1677-1683)

    Les dispositions d’une déclaration royale prévoyaient la création de bureaux de notaires regroupant plusieurs études (cf citation ci-après). Cette réorganisation fut ephémère. Quatre minutiers portent des actes reçus pendant cette union. Dans la mesure où chaque notaire a conservé ensemble ses actes, les minutiers issus de cette réunion ont été laissés dans l’exercice de chacun d’eux.

    Celui coté 378 E 625 porte l’indication suivante : « registre et protocoles des actes et contrats qui seront pris et reçus par moi Jacques COULET notaire royal et héréditaire de cette ville de Martigues soussigné, en suite de l’union et bourse commune faite en conséquence de sa Majesté et suivant les articles sur ce dressés ayant commencé la dite union le 15 avril 1677. ».

    Le minutier 378 E 642 des notaires Louis et Jean BARTHELEMY contient également des actes reçus pendant cette union. Il commence d’ailleurs le 17 mai 1677. Le minutier précédent, clos le 14 avril, signale que les actes suivants sont reçus au titre de cette union. Ce notaire était uni à AMIEHL, PONS, COULET et GRATIAN

    Il en est de même de deux minutiers de Claude CHAUSSE cotés 378 E 662-663 qui commencent le 16 mai 1677 avec l’indication suivante : « premier registre des actes et contrats sur papier timbre de bourse commune ensuite de la déclaration de Sa Majesté ».

    Les lignées avérées de Martigues (1489-1938)

    On ne compte pas moins de douze lignées martégales. Ce chiffre relativement important est dû en partie aux créations d’offices destinées à combler le déficit chronique des finances royales. Il procède également de circonstances historiques. C’est ainsi que la Révolution semble avoir fortement perturbé l’activité notariale puisque deux études seulement ont traversé la tourmente révolutionnaire. La durée de ces lignées est très variable, de quelques décennies à plusieurs siècles.

    Quatre études se partageaient la clientèle de Martigues à la veille de la Révolution. La ville comptait alors un peu plus de 7 000 habitants [Le recensement de 1765 dénombrait 7 119 habitants tandis que Châteauneuf-lès-Martigues en comptait 480.]. Depuis 1717, les notaires de la ville bénéficiaient également de la clientèle de Châteauneuf-lès-Martigues.

    En 1812, on ne comptait plus que trois études pour une population de 7 300 habitants environ [On y comptait 7 313 habitants et 500 à Châteauneuf-lès-Martigues.]. À partir de 1885, deux études seulement subsistèrent et, après 1925, il n’en resta plus qu’une.

    Les lignées ainsi reconstituées sont placées dans l’ordre chronologique du plus vieux recueil d’actes, à l’exception de la lignée qui se poursuit jusqu’à nos jours, qui a été mise en fin de classement.

    Lignée RIPERT-VILLENEUVE (1489-1794)

    • Pons RIPERT (1489-1515) : 378 E 11-19, 24
    • Alexandre RIPERT (1517-1533) : 378 E 25-32, 36
    • Pons et Alexandre RIPERT (1499-1527) : 378 E 31
    • Gérard RIPERT (11 février 1551-4 février 1584) : 378 E 97-117
    • Sauvaire BARTHELEMY (22 novembre 1599-1621) : 378 E 259-274, 276-279
    • Claude BARTHELEMY ([8] août 1622-1er février 1663) : 378 E 280-318, 643
    • Claude FERAUD (11 février 1663-22 avril 1692) : 378 E 643-659
    • Balthazar FERAUD (28 mai 1693-1743) : 378 E 659, 686-691
    • Jean-Antoine COULET (14 janvier 1753-14 janvier 1766) : 378 E 691
    • Jean-Joseph VILLENEUVE (21 juin 1770-13 thermidor an II / 31 juillet 1794) : 378 E 766-769

    Lignée CORDIER-WATON (1522-1925)

    • L’inventaire de l’office de Jean-Joseph VIDAL en 1809 permet d’établir une suite plausible à partir du début du XVIe siècle et jusqu’au début du XIXe siècle.
    • Bernard CORDIER (1522-1523) : 378 E 35
    • Dominique ROMEY (1531-8 mai 1574) : 378 E 37-73
    • Antoine ROMEY fils de Dominique (1575-1588)
    • Pascal SABATIER (18 septembre 1590-1595) : 378 E 242
    • Monnet GILBERT (15 mars 1605-8 juillet 1624) : 378 E 347-350
    • Guillaume TURC (25 juillet 1624-1650) : 378 E 473-485
    • Laurent TURC (1651-16 juin 1657) : 378 E 580-581
    • François PONS (30 septembre 1657-17 août 1708) : 378 E 582-609
    • Esprit BERARD (24 décembre 1708-16 juillet 1710) : 378 E 711
    • François BERARD (1er juin 1711-10 juin 1720) : 378 E 718-719
    • Jean-Joseph VIDAL I (24 mai 1728-8 novembre 1774) : 378 E 720-730
    • Barthélémy-Gérard VIDAL (11 novembre 1774-28 août 1809) : 378 E 730, 770-786, 845-854
    • Jean-Joseph VIDAL II (3 septembre 1809-8 juillet 1819) : 378 E 884-894

    Suite possible

    • André-Noël BOYER (9 octobre 1819-10 mars 1827) : 378 E 916-920
    • Jean-Joseph-Barthélémy VIDAL (14 mars 1827-1er novembre 1843) : 378 E 935-974
    • Joseph-Marcelin PAUL (10 novembre 1843-1883) : 378 E 995-1013 et 1089-1219
    • Louis-Noël GALUY (1884-20 juin 1888) : 378 E 1220-1222 et 1379-1387.
    • Marius-Joseph-Gaëtan CONSTANT (24 juin1888-20 mai 1914) : 378 E 1387-1445
    • Louis PETITCOLAS (21 mai-16 septembre 1914) : 378 E 1446
    • Barthélémy POYET, notaire à Marignane, substitut (26 septembre 1914) : 378 E 1446
    • Marius-Joseph-Gaëtan CONSTANT, suppléant (21 novembre 1914-1er semestre 1919) : 378 E 1446-1454
    • Hubert-Pierre WATON (avril 1919-29 novembre 1925) : 378 E 1454-1473

    Lignée AYCARD-BONNEFOY (1549/1572-1792)

    • Pierre AYCARD (1549 pour le plus vieil acte étendu / 1572 pour le plus vieux minutier-8 mars 1584) : 378 E 74-76
    • Gérard AYCARD (exercice perdu)
    • Robert AYCARD (3 septembre 1622-21 juin 1632) : 378 E 456
    • Pierre HENRY (17 octobre 1633-11 juin 1644) : 378 E 486
    • Claude ROUSSIN (1er août 1644-3 octobre 1662) : 378 E 531-548
    • Pierre TAPPAN (6 octobre 1662-2 avril 1669) : 378 E 614-619
    • Claude CHAUSSE (15 avril 1669-16 janvier 1695) : 378 E 660-665
    • Jacques GRANIER (18 février 1695-22 août 1740 : 378 E 692-698
    • Antoine GRANIER (22 août 1740-16 mai 1768) : 378 E 735-741, 763
    • Pierre-Etienne GRANIER (1er juin 1768-22 août 1782) : 378 E 763-765
    • Charles-Barthélémy-Antoine BONNEFOY (1er juin 1785-31 décembre 1792) : 378 E 765

    Lignée ARNELLI [Y] ESPITALIER (1551-1812)

    • Antoine ARNELLI (1551-1596) : 378 E 118-152, 244
    • Louis ARNELLY (1597-14 novembre 1602) : 378 E 245-250
    • Louis AMEILH (exercice perdu)
    • Sauvaire COULET (14 avril 1605-1621) : 378 E 337-346
    • Poncet AMIELH (13 août 1622-22 mai 1646) : 378 E 457-472
    • Nicolas AMIELH (30 mai 1646-25 octobre 1695) : 378 E 549-579
    • Antoine GARCIN (12 juillet 1698-7 juillet 1701) : 378 E 701-702
    • Jean AMIELH (15 avril 1709-17 novembre 1747) : 378 E 712-717
    • Jean-Baptiste ARMAND (27 novembre 1747-18 frimaire an IX / 9 décembre 1800) : 378 E 742-750

    Suite possible

    • Joseph ESPITALIER (25 ventôse an IX / 16 mars 1801-1812) : 378 E 855-861

    Lignée ROMEY-DOUX (1571-1769)

    • Jean ROMEY (1571-1605) : 378 E 152bis-180
    • Dominique ROMEY (1606-1634) : 378 E 351-359
    • Philippe ROMEY (11 janvier 1635-10 novembre 1663) : 378 E 495-498
    • Louis BARTHELEMY (1er décembre 1663-6 août 1680) : 378 E 635-642
    • Jean BARTHELEMY (9 août 1680-10 septembre 1692) : 378 E 642, 673-675
    • François ESTAQUIER (4 septembre 1694-29 mai 1733) : 378 E 681-685, 731
    • Jean-François COURTES (20 juin 1733-12 mars 1757) : 378 E 731-734
    • Jean-Joseph MOURGUES (23 mars 1757-27 novembre 1762) : 378 E 762
    • Jean-François DOUX (13 septembre 1765-10 mai 1769) : 378 E 762

    Lignée RIVIERO-MAISTRAL (1578-1697)

    • Claude RIVIERO (16 novembre 1578-18 novembre 1612) : 378 E 203-235
    • Arvieu PISTOYE (janvier 1621-20 janvier 1642) : 378 E 447-455
    • Poncet PISTOYE (26 janvier 1642-4 mai 1680) : 378 E 504-530
    • Jacques PISTOYE (13 janvier 1681-28 février 1687) : 378 E 671-672

    Suite possible

    • Jacques MAISTRAL (18 juin 1688-15 janvier 1697) : 378 E 679-680

    Lignée CHABERT-GRATIAN (1579-1699 / 1707)

    • Jean CHABERT dit LEBRE (1579-1588) : 378 E 194-202
    • Jacques CHABERT I (1589-1599) : 378 E 236-241, 251
    • Arvieu CHABERT (7 janvier 1609-23 juillet 1662) : 378 E 391-410, 412, 414, 416 et 418
    • Jacques CHABERT II (30 juillet-décembre 1662 et 27 septembre 1673-2 décembre 1675) : 378 E 418, 634
    • Pierre GRATIAN (6 décembre 1675-16 avril 1677) : 378 E 634
    • Jacques GRATIAN (28 avril 1688-26 juin 1699 ou 1707) : 378 E 667-670

    Lignée AYCARD (1584-1632)

    • Gérard AYCARD (1584-15 juillet 1618) : 378 E 252-258 et 275
    • Robert AYCARD (1622-1633) : 378 E 804 (table alphabétique par patronymes).

    Lignée SALLONY-MARTIN (1605-an III / 1795)

    • Thomas CATREBARTS (exercice perdu).
    • Guillaume SALLONY (5 février 1605-27 octobre 1607) : 378 E 335-336
    • Pierre CORSSE (octobre 1609-12 janvier 1641) : 378 E 360-390
    • Jacques COULET I (14 janvier 1641-4 décembre 1651) : 378 E 499-503
    • Jacques CHABERT II (8 décembre 1651-5 août 1662) : 378 E 411, 413, 415, 417 et 503
    • Jacques COULET II (16 août 1662-2 janvier 1709) : 378 E 620-624, 626-629, 703-704
    • Jean COULET (24 juillet 1709-25 janvier 1751) : 378 E 705-710, 759
    • Joseph-Barthélémy COULET (1er février 1751-2 novembre 1780) : 378 E 759-761
    • Jean-Joseph MARTIN (1er janvier 1781-21 ventôse an III / 11 mars 1795) : 378 E 787-794

    Lignée ANTOINE-ROUSTAN (1697-1788)

    • François ANTOINE (20 juin 1697-30 septembre 1710) : 378 E 699-700
    • Guillaume ROUSTAN (17 juillet 1749-25 octobre 1788) : 378 E 751-758
    • Lignée DUQUESNAY-PAILLET (an XII /1804-1885.)
    • Pierre-Mathieu DUQUESNAY (18 ventôse an XII / 9 mars 1804-17 février 1819) : 378 E 871-883
    • Grégoire-Louis-DOMENY de RIENZI (1817-17 février 1819) : 378 E 883
    • Jean-Marie-Hippolyte DERRÉS (23 février 1819-10 octobre 1830) : 378 E 921-934

    Suite possible

    • Esprit-Jean-Baptiste PAILLET (16 août 1831-13 février 1858) : .378 E 975-990 et 1054-1061
    • Pierre-Antoine Cyrille PAILLET (mars 1858-27 juillet 1885) : 378 E 1061-1088 et 1367

    Lignée COUTURE-BALIQUE (an III/1795-1938)

    • Claude COUTURE (9 thermidor an III / 22 juillet 1795-9 août 1817) : 378 E 795, 862-870
    • Jean-Genest-Placide MOUTON (18 janvier 1818-11 décembre 1838) : 378 E 895-915

    Suite possible

    • Pierre-Antoine FERRAIRE (1er mars 1840-16 janvier 1877) : 378 E 991-994 et 1014-1046
    • Joseph-Marcelin PAUL, substitut (13 janvier-21 mars 1878) : 378 E 1047
    • Lucien-Jean-André DEGUT (11 avril 1878-13 août 1902) : 378 E 1047-1053 et 1234-1255
    • Célestin-Joseph-Marius RIMBAUD (16 août 1902-28 août 1924) : 378 E 1255-1292.
    • Gabriel BALIQUE (12 septembre 1924-1938) : 378 E 1292-1362

    Cette lignée se poursuit jusqu’à nos jours.

    Lignée notariale dont les exercices n’ont pas été conservés.

    • Jean-Baptiste TROUCHE
    • Pierre BOUSSIER. Il est reçu le 3 février 1654 après avoir obtenu ses lettres de provisions d’office le 3 novembre 1653. Il prend la suite de Jean-Baptiste TROUCHE .
  • Présentation du contenu

    Etudes notariales de Chateauneuf-lès-Martigues et de Martigues.

    Cette sous-série comporte 42 articles antérieurs à 1540. Rappelons qu’avant l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, les archives notariales se répartissent, pour l’essentiel, entre deux catégories de documents [Citons aussi, pour mémoire, les brouillards (brouillons) ou les brèves, deux types de documents qui servaient à établir le protocole.] : les protocoles et les extensoires. Les premiers sont reconnaissables à leur taille. Dans cette sous-série, ils sont majoritairement de format oblong. Le notaire y note, dans l’ordre chronologique, les principaux éléments des contrats qu’il reçoit. Lorsque le client veut une expédition (la grosse), le notaire met l’acte en forme à partir des notes prises dans le protocole et en dresse une copie dans un registre de plus grand format que le protocole, appelé extensoire. Ce dernier présente ainsi un aspect plus soigné et une écriture plus régulière, l’ordre des actes étant aléatoire puisqu’il dépend du moment où le client réclame sa copie. Dans un extensoire, peuvent également figurer des actes réalisés à partir de protocoles aujourd’hui disparus.

    L’ordonnance de Villers-Cotterêts (10 août 1539) substitue la minute à tous ces documents. Ce texte, célèbre pour imposer l’usage de la langue française dans tous les actes officiels (en remplacement du latin et des dialectes locaux), caractérise la minute comme un acte dont la formulation ne peut plus varier, qui est signé par toutes les parties et qui est recueillis dans l’ordre strictement chronologique. Les effets de l’ordonnance ont été rapides même si l’on note la présence de quelques recueils de protocoles et extensoires au-delà des années 1530 (378 E 43-46, 72-74).

    Les notaires de Martigues ont quelquefois utilisé le style de la Nativité avant d’adopter le début d’année au premier janvier. En effet, jusqu’en 1566, certains d’entre eux opèrent une coupure le 25 décembre. Cette particularité est indiquée avec le millésime toutes les fois qu’elle est avérée. Dans ce système, les 25-31 décembre appartiennent à l’année nouvelle, laquelle se termine le 24 décembre suivant.

    Afin de faciliter la recherche des actes, les notaires avaient élaboré des registres de tables alphabétiques, d’abord par prénom puis par patronyme. Ces types de rubriques auquel il convient d’ajouter les tables de matières d’extensoires existent parfois en accompagnement des minutiers.

    La sous-série 378 E a subi un important dégât des eaux à la suite, semble-t-il, d’un incendie antérieur au premier dépôt des documents aux archives. Certains recueils d’actes sont totalement inexploitables, d’autres attendent une restauration pour être communicables.

    Enfin, outre des pertes ponctuelles, certains exercices semblent avoir totalement disparu. Les lacunes importantes sont indiquées dans la notice liée à l’exercice d’un notaire. Les manques ponctuels figurent en note.

  • Mode de classement

    Les nombreux versements ont fini par rendre peu lisible le répertoire numérique qui avait été dressé. Aussi, l’ensemble a été repris et réorganisé sous la forme d’un répertoire méthodique qui rompt avec la continuité numérique des cotes au profit d’une plus grande cohérence intellectuelle.

    Les deux notariats de Châteauneuf-lès-Martigues et de Martigues qui avaient été soigneusement distingués lors des précédents classements demeurent individualisés. En fin de classement, figurent des documents divers souvent produits par les notaires dans le cadre d’offices qui leur étaient réservés.

    A la faveur de ce classement, certaines cotes ont été déclarées vacantes et s’ajoutent à celles des précédents classements : 378 E 20, 243 (réuni au 242), 348 (réuni au 347), 424 (réuni au 423), 425 (réuni au 423), 610 (réuni au 609), 798 (réuni au 831), 829 (réuni au 827), 844.

  • Sources complémentaires issues d'autres fonds

    4 B 10, f 310 : « Réception de Pierre BOUSSIER en l’état et office de notaire royal au lieu de Martigues ».

  • Indexation

  • Lieux

    Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône, France)-Martigues (Bouches-du-Rhône, France)
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