Notice descriptive

33 J - 33 J - Eglise réformée

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    • Présentation du producteur

      Bien que la Provence connaisse, avec les Vaudois du Luberon, passés à la Réforme dès 1532, l'une des premières implantations en France de la nouvelle religion, cette région, et singulièrement la ville de Marseille, ne sont pas, et de loin, la terre d'élection du protestantisme. Alors que le Languedoc et le Dauphiné voisins voient leur population embrasser volontiers la Réforme, les Provençaux, dans leur ensemble, restent attachés au catholicisme traditionnel et à ses formes. L'exercice, c'est-à-dire le culte, est toujours prohibé à Marseille sous l'Ancien Régime, et, s'il est licite, sous le régime de l'Edit de Nantes (1598-1685), d'y être protestant, il ne l'est pas d'y célébrer une cérémonie, le lieu d'exercice le plus proche étant Velaux. Des communautés protestantes existent pourtant, aux XVIIe et XVIIIe siècles, car les étrangers à qui de grandes facilités de résidence sont faites pour favoriser le commerce, ont, eux, le droit d'adhérer à une religion non catholique.

      Durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la mentalité évolue et malgré la position officielle inchangée, le culte, qui n'a jamais cessé d'exister clandestinement, s'organise peu à peu. Une étape décisive est franchie avec l'Edit de tolérance du 17 novembre 1787, qui accorde un état civil aux non-catholiques; rappelons que, jusque là, seuls les curés enregistrent baptêmes, mariages et sépultures, de sorte que, pour avoir une existence légale, il faut faire célébrer ces cérémonies par l'église catholique.

      La Révolution, qui déclare que "Le droit de manifester sa pensée... le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes ne peuvent être interdits", ouvre aux protestants des perspectives prometteuses; mais après une courte période d'euphorie, l'église subit de nouvelles vicissitudes. Pourtant, l'instruction ministérielle du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), qui rétablit la liberté des cultes, permet, avant même le Concordat de 1802, une restauration de l'église de Marseille, le 1er thermidor an IX (18 juillet 1801), et l'inauguration d'une salle de culte le 13 décembre 1801. La loi relative à l'organisation des cultes, dite communément du "Concordat" en date du 18 germinal an X (8 avril 1802), définit pour longtemps le régime ecclésiastique.

      L'"Ancienne discipline" de 1559 - date à laquelle il faut faire remonter la structure générale de l'église réformée française - n'est reprise que partiellement; l'église locale - la paroisse, pour reprendre un terme emprunté à l'église catholique - n'a pas de personnalité propre. Il ait été, peut-être, très difficile de fixer des limites territoriales, après plus d'un siècle de persécutions; la loi de germinal indique que les églises réformées ont "des pasteurs, des consistoires locaux et des synodes", les églises consistoriales existant par groupe de 6. 000 âmes. Le consistoire, composé des pasteurs desservant l'église et de 6 à 12 anciens choisis parmi les notables, est seul doté de la personnalité juridique; il nomme et destitue les pasteurs, veille au maintien de la discipline, à l'administration des biens et des sommes recueillies auprès des fidèles; il est l'interlocuteur des autorités civiles. Les églises locales, sans existence officielle, ne constituent que des fractions de l'église consistoriale. C'est dire le rôle essentiel joué par cette institution dans la vie des églises protestantes, et l'importance toute particulière des églises qui sont le siège d'un consistoire - Marseille, en l'espèce.

      Une modification substantielle est apportée à cette structure par le décret du 26 mars 1852, qui crée, par paroisse, les conseils presbytéraux, organismes dotés de la personnalité civile, chargés de veiller à la discipline, de gérer les biens et les revenus: toutes attributions réservées auparavant aux seuls consistoires, lesquels conservent, pourtant, leur importance administrative, regroupant chacun plusieurs églises locales.

      Une étape importante est franchie avec la loi de séparation des églises et de l'Etat du 9 décembre 1905, que les protestants français, contrairement à leurs concitoyens catholiques, accueillent avec faveur; les associations cultuelles prévues par la loi sont mises en place, et fonctionnent normalement encore à ce jour.

      Dernier en date des avatars de l'organisation des églises protestantes, la création, en 1938, du conseil national des églises réformées de France, qui fonctionne sous l'autorité du synode national, dote ces églises d'une structure hiérarchisée et centralisée, dont elles s'est passé jusque-là. Depuis quarante ans, le conseil national et les conseils régionaux prennent une place de plus en plus grande dans la vie des églises. Il ne faut pas perdre de vue pourtant que l'autorité de l'Eglise réformée est le synode, émanation suprême des conseils presbytéraux qui désignent les membres des synodes régionaux, eux-mêmes représentés au synode national annuel. Conseil national et conseils régionaux sont les organismes permanents chargés d'exécuter les décisions du synode et de gérer les affaires entre deux sessions synodales. Le système établi en vue d'une plus grande cohésion depuis 1938 ne modifie donc pas le principe fondamental de l'organisation; Marseille suit les décisions nationales, malgré une opposition interne et un procès en Conseil d'Etat.

      Cette brève évocation des étapes de la vie des églises protestantes françaises depuis la fin du XVIIIe siècle n'a d'autre but que d'expliquer l'existence des diverses catégories de documents du fonds de l'église de Marseille.

       

      Le protestantisme marseillais réunit autant des notables que artisans, ouvriers, domestiques, venus des Alpes, des Cévennes, voire de Suisse et qui ont formé la communauté protestante de Marseille. Secouée à plusieurs reprises par les inévitables dissensions humaines qui n'épargnent pas les communautés religieuses, cette église a pourtant connu le "Réveil" du XIXe siècle, a puissamment promu et soutenu l'évangélisation et les missions, a participé dès l'origine au mouvement œcuménique. Et les archives sont là pour montrer que les œuvres d'assistance et d'entraide n'ont pas été négligées par les tenants du salut par la seule grâce. Le ressort du consistoire de Marseille comprend, au XIXe siècle, non seulement le département des Bouches-du-Rhône, mais ceux du Var, des Alpes Maritimes, des Alpes de Haute-Provence et de la Corse: l'histoire des églises implantées dans ces départements ne peut se faire sans recourir aux archives de l'église de Marseille. Le protestantisme marseillais apparaît à travers ces papiers de l'église réformée de Marseille. A travers ses changements, adaptations et évolutions divers, le chercheur le trouvera fidèle à la vieille devise qui proclame "ecclesia reformata semper reformanda".

       

      EGLISES CONSISTORIALES DE LA REGION DE MARSEILLE

      II ne paraît pas inutile de donner un tableau des circonscriptions ecclésiastiques au XIXe siècle et de nos jours.

      En 1852, une seule église consistoriale existe pour les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-Maritimes. Son chef lieu est à Marseille. Une église consistoriale a son chef lieu à Lourmarin pour le Vaucluse.

      En 1979, le consistoire de Marseille comprend : Aix-en-Provence, Cassis / La Ciotat, Marseille (4 paroisses), Martigues, Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), Hyères, Sanary/bandol/La Seyne, Toulon (Var).

      Le consistoire de Rhône-Provence est formé par les églises de Haute Provence (Alpes-de-Haute-Provence), Arles (Bouches-du-Rhône), Avignon, Cavaillon / Mérindol, Lourmarin, Orange/Carpentras (Vaucluse).

      Le consistoire de la Côte-d'Azur comprend les églises d'Antibes, Cannes, Grasse, Menton/Monaco, Nice, Saint-Raphaël (Alpes-Maritimes), Corse.

    • Origine de l'entrée

      Ces papiers, jusque là conservés au temple, 15 rue Grignan, sont déposés aux Archives départementales en décembre 1977. Un autre don vient compléter cet ensemble en 2016.

    • Présentation du contenu

      Bien que relativement peu copieux, le fonds d'archives de l'église réformée de Marseille est fort intéressant et documente l'histoire, la sociologie mais aussi l'architecture. Les délibérations des conseils, élément essentiel de la vie de l'église, la comptabilité et la correspondance forment, bien évidemment, une grande partie de ces archives. Les listes d'électeurs, répertoires et recensements donnent un tableau des composantes du peuple protestant marseillais. Les nombreux éléments relatifs à l'exercice de la charité concernent à la fois les donateurs et les secourus, ce qui n'est pas sans intérêt. Ce fonds contient des registres d’actes pastoraux permettant à nombre de nos contemporains friands de généalogie de retrouver leurs racines. Ce fonds contient également, outre les archives de la paroisse de Grignan, les archives du consistoire. Le supplément remis en 2016 documente la société protestante de prévoyance et de secours mutuels alors qu'un seul article abordait cette question dans le fonds initial.

    • Mode de classement

      Un premier classement est réalisé à la fin du XIXe siècle. Dans les années 1960, Pierre Coullaut s’engage dans une longue identification de ces archives. Il veut tout d’abord rétablir ce classement initial, bien que celui-ci manque de rigueur. Il veut également établir un rangement strictement chronologique des pièces. Son travail méticuleux contribue largement au sauvetage de ces papiers et il convient de lui rendre hommage. En 1980, pour réaliser un classement conforme aux règles, Félix Laffé, reconstitue les dossiers d'affaires dispersées chronologiquement dans de nombreuses liasses. Par ailleurs, les registres contenant très souvent à la fois les archives du consistoire et de la paroisse de la rue Grignan, il s'avère alors impossible de dissocier ces activités. Le manque de rigueur de certaines parties du répertoire n'est donc qu'apparent et traduit une réalité.

    • Délais de communicabilité en nombre d'années à partir de la date du dernier document

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    • Sources complémentaires internes

      ARCHIVES DÉPARTEMENTALES

      Sous l'Ancien Régime, l'essentiel des documents est constitué par les registres paroissiaux à partir de 1787. Pour Marseille, sous la cote 201 E 1244 à 1247 bis, on trouvera les actes de naissances, mariages et décès des protestants de 1788 à 1790.

      Pour le XIX siècle, la consultation des archives de l'église protestante de Marseille doit obligatoirement se compléter par celle de la série V des archives des Bouches-du-Rhône. En effet, depuis le Concordat de 1802 jusqu'à la séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, les cultes avaient un caractère administratif et relevaient du ministère de l'Intérieur, donc d'un bureau de la préfecture. C'est ainsi que l'on a, 97 V 1 à 110 V, vingt quatre, articles ayant trait aux pasteurs, aux frais du culte, aux constructions de temples, à l'administration des conseils presbytéraux. C'est là, en particulier, que se trouve le dossier le plus complet sur la construction, en 1825, du temple de la rue Grignan. De plus, quelques papiers concernent la séparation des Eglises et de l'Etat, V 5, V 8, V 11 (inventaires des biens), V 12 (associations cultuelles), V 32 (dévolution des biens), V 44, V 49, V 50 (mentions diverses, listes de ministres, allocations et pensions).

      Instruments de recherche :

      R. BUSQUET, Répertoire numérique de la série V, Cultes, Marseille, 1910, in-4°,19 p.

      F. HILDESHEIMER, Répertoire numérique de la sous-série V supplément, Marseille 1977 (en annexe au répertoire de la sous-série 2 Q).

       

      ARCHIVES NATIONALES

      Cet aspect administratif se retrouve, bien évidemment, dans les archives mêmes des ministères. La série F19, Cultes, est importante. Une brève énumération des articles concernant le culte réformé sera utile au chercheur :

       

      Partie commune aux réformés et aux luthériens

      F10000 à 10018   Ordonnances, décrets et arrêtés ministériels (1831-1906) ; circulaires (an X-1897)

      F 10019 à 10025    Organisations des églises protestantes (XIX s.)

      F 10026 à 10030   Pourvois au Conseil d'Etat ; décisions et avis (XIX s.)

      F10031 à 10032    Statistiques sur la population protestante ; cartes de la France et de l'Algérie protestante (XIXs.)

      F 10033 à 10056    Facultés de théologie ; création de bourses et études à l'étranger (an X-1905) ; faculté de théologie de Strasbourg (an X-1870) ; faculté de théologie de Paris (1835-1906)

      F10057 à 10093    Personnel : nominations collectives de pasteurs réformés et luthériens (an XI-1832) ; élections de pasteurs restées sans effet (1807-1871) ; état civil des pasteurs (an X-1902) ; consécrations (1806-1900) ; suffragants et auxiliaires (an XII-1904) ; exemption de service militaire (1806-1910) ; aumôniers (1812-1906) ; décorations (an XII-1906) ; congés (1850-1891)

      F 10094 à 10131    Mélanges : liberté des cultes (1814-1874) ; propagande et prosélytisme, cérémonies extérieures du culte, simultaneum, ouverture de lieux du culte (an XII-1905) ; attitude des consistoires à l'occasion d'événements politiques, Te Deum, conflits de préséance dans les cérémonies publiques (an XII-1900) ; sonnerie de cloches et orgues (an XI-1897) ; conférences pastorales (1836-1867) ; cimetières et inhumations (1776-1895) ; affaires diverses (an X-1910)

      F 10132 à 10167   Comptabilité : circulaires (an VIII-1875) ; notes pour le budget (1816-1899) ; franchise postale (1837-1900) ; traitements, pensions de retraite des pasteurs (an XIII-1906) ; demandes de secours et caisse de secours (an XII-1905)

      F 10168 à 10170   Mélanges : pompes funèbres (1808-1902) ; enseignement primaire, secondaire et supérieur (1812-1900) ; sociétés religieuses (1806-1904) ; associations cultuelles protestantes (1906-1924)

       

      Culte réformé

      F 10171 à 10189   Organisation ; synodes ; Conseil central ; commission de discipline ecclésiastique (XIX s.)

      F 10190 à 10224    Faculté de théologie de Montauban et séminaire annexé à la faculté (1809-1905)

      F 10225 à 10343    Elections consistoriales et presbytérales (généralités et classement départemental) (an-1904)

      F 10344 à 10465    Personnel ; affaires générales, dossiers personnels des pasteurs, cas particuliers (nominations irrégulières, en instance au moment de la Séparation ; pasteurs révoqués ou démissionnaires), résidence des pasteurs (an X-19O6).

      F10466 à 10507     Circonscriptions ecclésiastiques (classement départemental) (an X-1905) ; dossiers des demandes de création de places de pasteurs (classement départemental) (1821-1905)

      F 10508 à 10613    Mélanges : biens des églises réformées d'Alsace-Lorraine (1759-1860) ; budgets des églises et indemnités diverses (XIX-XX s.) ; dossiers de secours et de pensions, caisse de retraites des pasteurs réformés (XIX-XX s)

      F 10614 à 10704    Temples et presbytères : généralités, tableaux de situation, demandes de secours, statistique et plans (1814-1906) ; concessions de terrains et constructions (classement départemental) (XIX s.)

       

      Culte luthérien

      F 10705 à 10729    Organisation ; consistoire général de la confession d'Augsbourg ; synodes ; élections consistoriales (XIX-XX s.)

      F 10730 à 10 761  Personnel : généralités, dossiers personnels des pasteurs luthériens, plaintes contre les pasteurs (XIX-XX s.)

      F 10762 à 10765   Circonscriptions ecclésiastiques : plans, statistiques sur les paroisses, modifications territoriales, créations de places de pasteurs (an X-1904)

      F 10766 à 10788   Administration financière, biens des fabriques, indemnités et secours (an VIII-1911)

      F 10789 à 10790   Documents relatifs à des arrondissements détachés de la France en 1815 (an XII-1815)

       

      Biens cultuels

      F 10791 à 10894   Biens cultuels des luthériens et des réformés (classement départemental) (an XI-1906)

      Les éléments concernant Marseille et sa région doivent y être recherchés parmi un ensemble.

       

      Instruments de recherche :

      Les Archives nationales, Etat Général des fonds, t. 2, 1789-1940, Paris, 1978, in-8°. (F Cultes, p. 349-365)

      Etat sommaire des versements faits aux Archives Nationales ..., t. 2, Paris,1933, in-8° (F Cultes, p. 71-172)

      J. CHARON-BORDAS, L'histoire religieuse contemporaine aux Archives Nationales, dans Revue d'histoire de l'église de France, 61, 1975, p. 61-66

       

      D'autres sous-séries peuvent être consultées avec profit. Dans les rapports du ministre de l'Intérieur, pour la période du Premier Empire, il faut signaler les articles AF IV 1044 à 1048, qui concernent les cultes, au sein desquels existent des éléments sur le culte réformé.

      La série F , Police générale, comporte des articles sur les cultes, F 2259 et 2260 (1806-1813), leur police, F 3020 et 3021 (1791-1811), les affaires religieuses, F 8058 à 8071 (an XIII-1813), à nouveau la police des cultes F 12387 à 12411 (an XII-1907).

      Notons aussi, dans la série F, Instruction publique, les articles F 12505 à 12523, concernant les écoles primaires protestantes et israélites (1816-1877).

      Pour ces séries F, F et AF IV, il ne faut pas perdre de vue que la brève nomenclature ci-dessus recouvre généralement l'ensemble des cultes, donc, essentiellement, le catholicisme, les éléments concernant le protestantisme y étant peu nombreux ; ces sources pourtant ne peuvent être négligées.

       

      ARCHIVES DE LA VILLE DE MARSEILLE

      L'état civil protestant de la deuxième moitié du XVIII s. est conservé sous les cotes GG 660 à 663. Pour le XIX s, le dossier coté P 147 est très important.

      Archives des autres communes du département

      On aura intérêt à consulter les registres paroissiaux après l'Edit de Tolérance de 1787, on y trouvera l'enregistrement de la population protestante.

      Rappelons, enfin, qu'existent à coup sûr des archives privées, familiales ou autres, dont la consultation, chaque fois qu'elle est possible, s'avérera fructueuse.

    • Bibliographie

      Sans prétendre fournir une véritable bibliographie sur l'histoire du protestantisme marseillais des XIX et XX siècles, il n'est pas inutile de signaler quelques ouvrages généraux et quelques études particulières, dont la consultation éclairera celle des archives.

      Laissant délibérément de côté les travaux qui concernent exclusivement l'Ancien Régime, représenté seulement par quelques épaves dans le fonds d'archives de l'église de Marseille, il faut citer, comme ouvrages généraux :

      Emile-G. LEONARD, Histoire générale du protestantisme, Paris, 1961-1964, 3 vol., in-8° ; le XIX siècle y est traité dans le troisième volume.

      Samuel MOURS, Les églises réformées en France, Paris, 1958, in-8°

      Histoire des protestants en France, Toulouse, 1977, in-8°, 490 p.

       

      Sur la nature et la composition des archives des églises protestantes existe un excellent article de Jean SABLOU, Les archives des églises protestantes de France depuis la Révolution française, dans La gazette des archives, n.s. 39, 1962, p. 163-174.

       

      Au plan plus précisément marseillais, signalons :

      Jules GIRBAL, Protestants, dans Les Bouches-du-Rhône, encyclopédie départementale, t. X, Le mouvement social, Paris-Marseille, 1923, p. 685-697.

      Jules GIRBAL, Le protestantisme à Marseille et dans le département pendant le XIX siècle, Marseille, 1925, in-8°.

      Pierre COULLAUT, Si Dieu ne bâtit la maison. Histoire de l'église réformée de Marseille et de sa région jusqu'à la fin du Second Empire, Marseille, 1961, in-8°, 224 p.

      Pasteur J. MARCHAND, Quelques étapes de la présence protestante à Marseille, dans Marseille, 100, 1975, p. 57-60.

       

      Les plus récentes études sur le protestantisme marseillais et provençal sont réunies dans:

      Cinq siècles de protestantisme à Marseille et en Provence. Actes du colloque tenu à Marseille (mai 1976), Marseille, 1978, in-8°, 189 p.

      Outre les études sur les périodes anciennes, cinq articles y traitent divers aspects religieux, sociologiques, matériels, de l'histoire des protestants de Marseille et de Provence depuis le début du XIX siècle, sans négliger la période tout- à- fait contemporaine ; ils ont largement utilisé les archives de l'église :

      Pierre COULLAUT, Le service des pauvres dans l'église protestante de Marseille aux XVIII et XIX siècles, p. 91-100

      Daniel ROBERT, Notes sur les origines et la construction du temple de la rue Grignan, p. 101-109

      Pierre GUIRAL, Profil du protestantisme marseillais au XIX et aux XX siècles, p. 109-124

      André ENGREVE, L'évangélisation protestante dans la région marseillaise au milieu du XIX siècle, p. 125-148

      Etienne FOUILLOUX, Aux origines de l'œcuménisme à Marseille (1930-1954), p. 149- 158

       

      Un état des sources provençales de l'histoire du protestantisme y est joint, mais il concerne en grande partie l'Ancien Régime, Une carte indique les points d'implantation des églises à diverses époques et de nos jours.

    • Indexation

    • Mots matières

      vie spirituelle - pratique religieuse
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