Minutes de M^e Gasquet, 1897. Testament daté du 12 juillet 1874 du chanoine Albanès. Arch. dép. Bouches-du-Rhône, 381 E 606.

Le chanoine Albanès avait rédigé son testament dès 1874, juste après la liquidation de la succession de son père décédé l’année précédente. Il instituait sa sœur Delphine, qui vivait avec lui, légataire universelle en lui laissant « le peu que je possède ».

À sa mort, la déclaration de succession est passée au 2^e bureau des successions de Marseille pour un modeste montant de 7 500 F : pension ecclésiastique 87 F, mobilier 605 F et 200 F de rente à 3 % qui représente une valeur de 6 800 F.

Nous connaissons l'intérieur du dernier logement du chanoine Albanès, au 165 rue Paradis, par les scellés qui y ont été apposés à son décès. Il s’agit d’un appartement de trois pièces : un salon (table, 9 chaises, buffet, divan, 25 tableaux, 1 Vierge) et deux chambres. La chambre de Joseph (avec un prie-Dieu) lui servait également de lieu de travail puisqu’on y trouve un secrétaire, un bureau à tiroir et une table-bureau-ministre. La pièce attenante est un cabinet uniquement composé de bibliothèques et il y a également une bibliothèque dans la chambre de Delphine.

Comme il n’y a pas eu d’inventaire après décès, on ne peut savoir si les livres font partie des 605 F annoncés pour l'ensemble du mobilier ou s’ils ont été passés sous silence.