Les fruits

11 image(s)

Premier département maraîcher de France, les Bouches-du-Rhône disposent également de vastes surface plantées de vergers qui produisent en abondance des variétés diverses parmi lesquelles des arbres propres au climat méditerranéen tels que les amandiers dont le produit est exporté dès le Moyen Age.  

Brève revue des espèces représentées dans le département et en Provence

Le terroir est propice aux arbres à fruits à noyaux : pêches, cerises, abricots et à fruits à coques comme les amandes, les noix et noisettes. Certaines cultures importantes comme les agrumes sont l’apanage des Alpes-Maritimes et de la Corse. Les vergers de fruits à pépins tels les pommes et les poires arrivent presque à parité avec les fruits à noyaux après un développement spectaculaire dans la seconde moitié du XXe siècle. Les fruits à coques sont minoritaires avec essentiellement des amandiers, dont la culture ne cesse de décliner en Provence. Arrivent enfin d’autres fruits telles les figues et les fraises. Madeleine Villard a étudié dans les archives de l’hôpital du Saint-Esprit de Marseille l’importance des figues parmi les productions du verger de l’hôpital à la fin du Moyen Age. Celui-ci produisait également des amandes qui semblaient avoir une place plus importante qu’aujourd’hui dans l’alimentation car on leur prêtait de multiples vertus. L’amande était aussi utilisée par les apothicaires.

L'arboriculture fruitière dans les Bouches-du-Rhône à l'heure actuelle

A partir de la fin des années 1950, le choix de variétés de pommes américaines comme la Red delicious ou la Golden delicious a permis de planter des pommiers en climat méditerranéen. Ces pommiers sont concentrés au nord du département dans la plaine alluviale formée par le confluent de la Durance et du Rhône et produisent en abondance des pommes juteuses et sucrées, mais peu goûteuses. La basse vallée du Rhône et de la Durance accueille également un verger de pêchers qui y côtoient des poiriers. Les Bouches-du-Rhône occupent la première place pour la production de poires en France. Dans ces deux cultures, la seconde moitié du XXe siècle a été marquée par une croissance de la production avec l’emploi de variétés à chair jaune pour le pêcher et de poiriers précoces (comme Bon-Chrétien Williams). Viennent ensuite les cerisiers (autour de Lambesc et de La Roque-d’Anthéron), notamment porteurs de Bigarreaux Napoléons destinés à l’industrie, et les abricotiers. Ces deux dernières cultures sont anciennes en Provence mais en déclin relatif.



haut de page